Les traces du passé sont puissantes.
Dans la campagne bonifacienne, la mémoire des lieux est prégnante.
Dans ce maquis sauvage où les restanques de pierres sèches marquent le sol et sa topographie, c’est essentiellement l’histoire agricole qu’elles révèlent.
Terres façonnées par la culture, les planches toute en longueur sont encadrées par des volumes de granit (poulailler et abri) qui témoignent de ce passé pastoral.
Ces bâtisses héritées semblent offrir leurs prises au projet.
Promis à s’ancrer entre ces murs résistants, le projet se déploie de tout son long sur la parcelle.
Comme porteurs d’un héritage physique, des volumes de granit se perpétuent et s’inscrivent dans l’intervalle qui se tisse entre les ruines de pierre.
Les masses sont solides, pérennes, prêtes à affronter le temps.
La pierre est massive et porteuse.
Des toitures de bois s’inscrivent entre ces masses de pierre et abritent des volumes de verre et encore terrasses en continuité des espaces intérieurs.