Dans le cadre de la biennale d’art contemporain du domaine, l’œuvre rend hommage aux arbres centenaires du parc, immobiles témoins de l’histoire du site, de la ville et de ses acteurs qui font de l’actuel Parc de Vizille un lieu
patrimonial unique.
Une sculpture de deux cents mètres de plusieurs tonnes en lévitation au dessus de la berge du grand bassin : un élancement à l’image du parc, une confrontation nouvelle avec ses arbres.
L’ampleur de notre installation permet aux promeneurs de se confronter à la matière de l’œuvre tout en offrant une résonance à l’échelle du lieu : provoquer la curiosité des passants, puis s’effacer subtilement dans le parc pour laisser place à une communion intime entre le public, la sculpture et la nature.
L’installation dialogue avec le grand paysage et les massifs tout proches, c’est un guide qui propose d’aller au-delà de sa propre matérialité pour découvrir et ressentir l’histoire du site. Paradoxalement elle offre, lorsqu’on la frôle, une confrontation avec la matière, sa transformation particulière et artisanale, afin de stimuler et réveiller en soi des émotions nouvelles.
En créant le contraste entre les arêtes vives et l’ondulation organique de la face supérieure du volume, la matière est comme fraîchement sortie d’une calandreuse Vizilloise, référence à la grande histoire industrielle de la ville.