MAISONS INDIVIDUELLES
Le geste architectural permet des vues croisées, où l’intérieur se confond avec l’extérieur, où les rencontres de plusieurs endroits et orientations avec le niveau naturel, se révèlent surprenantes.
Les deux maisons familiales occupent 2 des 10 parcelles du lotissement. Celui-ci est sur une pente de 16°au pied du Salève, bénéficiant d’une vue dominante sur le bassin genevois. Les parcelles choisies longent un terrain agricole à l’est.
Le projet adopte une écriture contemporaine affirmée. Toutefois, celui-ci traduit une prise en compte attentive des données inhérentes au site : la topographie, les modes de développement du bâti ancien et la gestion de la circulation.
Ce projet s’installe en effet dans un terrain à très forte pente et cherche à minimiser les effets de terrassement, afin de proposer l’insertion la plus douce et la plus qualitative possible.
Chaque habitat se décompose d’abord en deux volumes qui définissent des espaces extérieurs. Ensuite, un décalage d’un demi niveau de ces deux volumes permet d’isoler et d’authentifier chaque zone de l’habitat. Il met enfin en évidence la relation directe de ces zones avec les niveaux naturels du terrain. Ainsi, ce geste architectural permet-il un grand jeu de regards tranvseraux entre l’intérieur et l’extérieur.
Les maisons, par leur matérialité et leur forme monolithique, recherchent un lien fort avec les bâtiments vernaculaires déjà présent dans le vieux Bossey.
Les bâtiments sont isolés de 20cm en périphérie extérieure des volumes. La géométrie thermique est ininterrompue et permet de garder au mieux toute énergie produite à l’intérieur. La source énergétique principale est le gaz fourni par le lotissement.
Les maisons s’inscrivent dans la ligne droite de types de bâtiments soucieux de l’environnement et cherchent à obtenir une basse consommation énergétique.