Debrousse Parc
UN PROJET GLOBAL
Le projet se compose de trois entités
- LA CONSTRUCTION DE 116 LOGEMENTS NEUFS EN ACCESSION
- LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS LOCATIFS SOCIAUX (3F)
- LA RENOVATION DU BATIMENT HISTORIQUE Au cœur d’un projet global développé par Dumetier Design, gautier+ conquet a dessiné la résidence de 116 logements et restructuré le parc de près de 5 hectares
HABITER DANS UN PARC
Ici l’architecture dialogue avec le contexte : une géographie singulière, les balmes de la Saône, un parc boisé qui participe de la nature en ville.
C’est le site qui a dessiné le projet.
La forte pente existante et le bâtiment démoli dessinaient de grandes lignes horizontales qui soulignent l’enchaînement des différentes soutènements qui ont pour rôle de tenir la balme. Comprendre les caractéristiques du site, ses contraintes, et ses aménagements existants était un enjeu pour concevoir l’ensemble du projet de reconversion.
Dégager les vues sur le grand paysage et sur le bâtiment historique était un objectif majeur du plan de
Afin de préserver la balme, et conformément au Plan local d’urbanisme, les logements sont construit à l’emplacement même de l’ancien hôpital. Ils sont répartis en cinq résidences clairement distinctes, inscrites dans son gabarit.
CONSTRUIRE DANS LA PENTE
Sur les balmes lyonnaises, la construction d’édifices a été possible par la réalisation de plateformes tenues par de grands murs de soutènement qui façonnent le paysage des collines lyonnaises. Le site de l’hôpital Debrousse répond à ces mêmes règles, et est constitué de nombreuses terrasses confortées par des murs de soutènement. Le choix d’implantation des nouveaux bâtiments s’appuie sur la composition actuelle de ces terrasses.
Afin de préserver les balmes, les cinq nouveaux bâtiments de logements sont situés à l’emplacement même de la barre construite dans les années 70 et du parking attenant.
Un mur de soutènement permet sur un plan technique de conforter la stabilité de la colline aujourd’hui accidentée. La face Est de ce mur est la partie visible d’un volume encastré dans la pente, qui renferme à l’arrière l’ensemble des besoins en stationnement, et à l’avant une bande de logements en simplex et duplex avec terrasses de plain pieds.
Ce volume constitue la limite entre la balme boisée, et la balme construite, où le bâti et la végétation se complètent pour constituer un paysage d’habitat collinaire. Habiter la pente, c’est concevoir une architecture adaptée à la déclivité du terrain et offrir un habitat ouvert aux vues proches et lointaines.
Un bâtiment ancré dans la pente
Un socle habillé de pierre calcaire maçonnée, forme un soutènement massif.
Il intègre de beaux duplex en rez-de-jardin et abrite deux niveaux de sous-sol.
Il dessine également un belvédère jardiné et l’accès aux différents halls; sur ce socle, le fractionnement des immeubles laisse passer la vue.
Devant le bâtiment 1907, trois plots à la hauteur volontairement contenue, forment trois terrasses plantées, très sobres, sans élément technique, pour le mettre en valeur.
Plus au sud, deux plots plus hauts dialoguent avec la topographie et apportent une certaine verticalité. Leur attique est marqué par une petite construction. Celle-ci s’apparente à « la maison du thé » japonaise.
Tournés vers la ville et la confluence, de grands et larges balcons épurés, habillés de bardage et de verre, prolongent à l’extérieur le confort de chaque logement et participent de l’identité de ce lieu : habiter dans un parc, face à la ville.
UNE SILHOUETTE DANS LE PAYSAGE
La plateforme crée par le socle de stationnement enterré constitue le niveau rez-de-chaussée des bâtiments, accueillant les halls d’entrées des plots 3 à 5, les terrasses privatives des logements, des espaces verts et des jeux pour enfants.
Sur ce socle, les plots de logements se positionnent de façon à libérer des vues sur leurs 3 ou 4 faces. Par la fragmentation du bâti, des vues sont aménagées depuis le haut du terrain.
Ces volumes se posent en porte à faux sur le socle avec de larges balcons ouverts sur la ville, le grand paysage, et sur la ligne des alpes au cœur de la balme boisée.
Des ouvertures au nord donnent à voir la basilique de Fourvière. La volumétrie de ces plots est décomposée en deux parties : la partie la plus étroite est prolongée par des balcons suspendus situés en porte à faux au-dessus du socle.
L’autre partie est alignée avec le socle et comporte des balcons d’angle et des ouvertures qui cadrent la vue sur l’Est depuis l’intérieur des logements.
LES BALCONS FILANTS
Le traitement des façades est marqué par la présence des longs balcons filants en structure métallique. En fonds de balcons les façades sont réalisées avec des panneaux métalliques de couleurs clairs, les sous face des balcons sont revêtus par des lames de bois ajourées permettant d’intégrer certains équipements tels que stores d’occultations solaires, l’éclairage….
DES ESPACES A VIVRE
L’accent est donné sur la convivialité, le calme, la tranquillité. Les logements s’installent dans le parc boisé qui leur assure une atmosphère bienveillante.
Un ensemble de logements duplex dans le soubassement comme en attique offre des espaces généreux et singuliers.
UNE CINQUIEME FACADE
Les logements en accession sont composés de cinq plots inscrits dans la pente et les arbres.
Au nord, devant le bâtiment historique, trois plots dont le gabarit est volontairement limité sont couronnés par des toitures plates qui forment trois terrasses plantées, conserver les perspectives vers celui-ci. Les émergences technique sont masquées par un platelage en bois.
Celui est ceint par des plantations de vivace.
Plus au sud, deux plots plus hauts dialoguent avec la topographie et apportent une densité plus forte. Leur couronnement est marqué par une petite construction à usage privatif.